Fécondation in vitro dans un laboratoire de FIV

Il n’y a pas de consensus sur ce que devrait être un laboratoire de fécondation in vitro. Il conviendrait qu’il s’agisse d’une salle blanche avec un contrôle absolu sur tous les paramètres et avec le moins de surfaces horizontales possible, mais ce n’est actuellement pas le cas en raison de son coût élevé. Néanmoins, il est nécessaire de contrôler certains paramètres, car bien que les embryons soient forts et robustes, leur taux d’implantation est influencé par les conditions environnementales. Les paramètres les plus couramment contrôlés dans un laboratoire de fécondation in vitro sont :

-Température : les incubateurs doivent être à 37 °C, ils doivent donc toujours être maintenus allumés et empêcher les conditions extérieures de changer, car l’incubateur aura tendance à s’équilibrer avec eux ; pour cela il faudra maintenir le thermostat du laboratoire allumé (conditions extérieures) 24 heures avec une température stable d’environ 21-24 °C (accord avec le personnel pour voir comment ils sont plus à l’aise)

-pH : Il est très important d’incuber les gamètes et de cultiver les embryons dans des milieux de culture ayant un pH similaire à leur pH interne (pH=7,2). Lorsque la différence entre ceux-ci est très différente, le taux de développement diminue. La plupart des milieux de culture sont préparés en utilisant du bicarbonate comme tampon de pH, en contrôlant le pH par équilibre entre le CO2 atmosphérique, le CO2 dissous, le bicarbonate et les ions hydrogène en solution. Le but principal du maintien des niveaux de CO2 dans l’incubateur est de maintenir le pH du milieu. Certains auteurs pensent que le pH du milieu peut être mesuré comme une mesure indirecte des niveaux de CO2.

Cela peut être fait avec un analyseur de gaz du sang ou un pH-mètre calibré juste avant de mesurer une aliquote conservée à l’intérieur de l’incubateur. L’aliquote de milieu utilisée pour mesurer le pH doit être jetée.

-Particules : il y a communication entre le bloc opératoire et le laboratoire, il faut donc éviter cette éventuelle contamination. Pour cela, nous avons :

Stérilité et asepsie

Filtres pour la climatisation. Les meilleurs sont ceux qui doivent être remplacés de temps en temps, comme ceux HEPA dans les hottes à flux laminaire, qui durent 4 mois. De cette façon, nous nous assurons qu’ils sont toujours propres et nous n’attendons pas pour les changer qu’ils soient saturés de saleté.

Pression positive, c’est-à-dire que la direction de l’air est de l’intérieur vers l’extérieur. De cette façon, tout ce qui entre est entraîné et ce qui est à l’extérieur est empêché d’entrer.

-COV, tels que l’hydrogène, l’oxygène, le fluor, le brome ou l’azote. Les sources de COV sont les huiles, les solvants, les produits d’entretien et autres composés comme le benzène, le formaldéhyde, le toluène… Il faut faire particulièrement attention à ne pas porter de déodorants (seuls les roll-on sont autorisés) ou de parfums.

L’emplacement du centre est très important. L’environnement doit être le moins pollué possible. Par exemple, une station-service près du centre est dangereuse. Les composés organiques volatils (COV) doivent être minimisés, car ils pourraient avoir des effets embryotoxiques (nocifs pour les embryons). Certains COV ne sont pas filtrables par les méthodes normales et, par conséquent, des filtres à charbon actif avec différentes concentrations de permanganate de potassium doivent être utilisés à l’entrée de tout gaz dans le laboratoire. Il faut souligner que ces filtres ont une durée de vie limitée en raison de leur capacité d’absorption, ils doivent donc être changés périodiquement.

Il existe également d’autres paramètres qui peuvent être contrôlés, bien qu’ils ne soient pas aussi importants que les précédents :

-Lumière : on travaille avec une lumière normale qui n’est pas très intense, et il faut éviter qu’elle tombe directement sur la plaque avec l’embryon. Pour atteindre ce dernier, il y a des collines qui changent la direction de la lumière. D’autre part, commentez qu’avec les embryons de souris, vous travaillez avec des lumières plus faibles car sinon cela affecterait la division. Cependant, chez l’homme, il n’a pas été démontré que les lumières de faible intensité réduisent la viabilité de l’embryon, de sorte que les lumières d’intensité normale sont utilisées pour éviter les problèmes de vision causés par le travail dans la semi-obscurité.

-Humidité relative (HR) : elle n’influence pas directement le travail, mais elle influence la croissance des champignons. Son contrôle étant très coûteux, seuls les laboratoires qui en ont vraiment besoin (HR>90%) disposent de climatiseurs pour cela. Pour plus de confort, l’HR doit être d’environ 50 %.

Dans ces types de laboratoires, vous portez toujours un masque. L’utilisation de calottes chirurgicales est également essentielle. Ces chapeaux doivent recueillir tous les cheveux, du front jusqu’aux fesses, afin que les échantillons et l’environnement ne soient pas contaminés.

Conception

En termes de conception et d’aménagement, ces deux paramètres influencent grandement les taux de réussite du laboratoire. Les matériaux utilisés pour le sol, les murs et le plafond doivent toujours être nobles (acier inoxydable, linoléum, céramique, etc.), et la présence de surfaces horizontales doit être évitée (pour que la saleté ne s’accumule pas). De même, il faut s’efforcer d’avoir un sas d’entrée séparé du reste des salles : la salle principale (avec la zone chirurgicale, l’incubateur et la micromanipulation distribués), le laboratoire de cryoconservation, le laboratoire de préparation, le laboratoire d’andrologie et le laboratoire IPD. . L’équipement d’un laboratoire de reproduction doit être composé d’une hotte à flux laminaire,

L’unité de travail est composée de :

– Une hotte à flux laminaire avec une surface chaude et 5% de CO2. – Microscope inversé 400x avec micromanipulation sur table anti-vibration. – Un incubateur temporaire dans lequel sont stockés les échantillons avec lesquels nous travaillons. Après avoir été soignés, ils retournent dans l’incubateur principal.

De même, les ressources humaines sont importantes pour éviter autant d’erreurs que possible. Il doit y avoir du personnel spécialisé visualisant le travail des autres. Ceux qui travaillent dans un laboratoire de FIV comprennent les embryologistes, les techniciens de laboratoire et le personnel administratif.

Mentions légales