Il est surprenant de constater qu’il existe de nombreuses options à prendre en compte pour la pose d’implants mammaires. Les femmes sont de toutes formes et de toutes tailles, et il en va de même pour leurs seins. En fonction de la forme et de la taille de votre poitrine, votre chirurgien déterminera comment aborder le processus d’augmentation. En comprenant ce que vous avez, vous serez mieux préparée à discuter avec votre chirurgien de ce que vous voulez.
Certains facteurs fondamentaux déterminent les implants mammaires que vous pouvez utiliser, le premier étant le type de corps de la patiente. Le premier facteur à prendre en compte est le type de corps de la patiente. En considérant le corps dans son ensemble, il s’agit de savoir si les seins mettent en valeur ou non le corps. Il est également important de prendre en compte la quantité de tissu mammaire dont dispose réellement la patiente. Cela peut permettre de déterminer l’endroit où le dispositif est placé dans la patiente.
Par exemple, les implants peuvent être placés sous le muscle ou juste sous le tissu de la glande mammaire (qui produit du lait pendant la grossesse), mais au-dessus du muscle pectoral. Les deux types d’insertion présentent des avantages et des inconvénients.
Par exemple, le fait de placer les implants sous la glande mais au-dessus du muscle permet une récupération plus facile et un meilleur accès en cas de problème avec le dispositif. En outre, la gêne est moindre car le muscle n’a pas à récupérer, ce qui peut être plus douloureux qu’une simple incision superficielle dans la peau ou la graisse.
Cependant, si vous êtes prête à supporter la douleur et la gêne initiales, le fait de placer les dispositifs sous le muscle donne un aspect plus naturel à la poitrine. En effet, le muscle cache la texture de l’appareil.
L’élément suivant à prendre en compte est la manière dont le chirurgien va insérer le dispositif. Il en existe plusieurs types, qui présentent également des avantages et des inconvénients. Le premier type d’implantation, qui est une méthode très courante, est réalisé en coupant la peau foncée autour du mamelon (appelée aréole). Le chirurgien insère les dispositifs par cette incision et les met en place. Cette méthode permet de protéger la structure du mamelon afin qu’il puisse continuer à produire du lait si la cliente tombe enceinte, ce qui peut être un problème pour certaines femmes.
Un autre avantage de cette méthode est la façon dont la cicatrice guérit. Elle est presque invisible. Il y a peu d’inconvénients à ce type d’intervention, le principal étant que la cicatrice ne guérisse pas bien. Dans ce cas, la cicatrice a tendance à être plus visible et peut entraîner une mauvaise image pour certaines femmes, mais ce résultat est inhabituel.
Un chirurgien peut également implanter un dispositif en pratiquant une incision sous le sein. Une des craintes de ce type de méthode est la cicatrice. Cependant, de nombreux chirurgiens sont bien formés pour pouvoir placer la cicatrice dans le pli du sein, afin qu’elle ne soit pas visible. L’avantage de cette méthode est qu’elle offre à votre chirurgien une plus grande surface de travail et qu’elle est plus facile à atteindre si des opérations de suivi sont nécessaires. Le gros inconvénient est la cicatrice, surtout chez les femmes qui ont peu de tissu mammaire, mais cela peut être évité par un chirurgien habile.
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Troisième type d’incision
Un troisième type d’incision est celui du nombril. Le chirurgien passe en fait par le nombril et se met en place une fois à l’intérieur. Comme on peut l’imaginer, la cicatrice est pratiquement imperceptible. Un autre avantage est une récupération rapide de l’opération car elle n’endommage pas autant de tissus. L’inconvénient majeur est la difficulté pour le chirurgien de rendre les seins symétriques et proportionnels.
Ce ne sont là que quelques-uns des éléments à prendre en compte lorsque vous envisagez de recourir aux implants mammaires. Cependant, la meilleure source pour discuter de ces options pour vous est votre chirurgien plasticien. En vous rendant à votre consultation avec ces informations, vous pourrez mieux comprendre le processus.
Augmentation mammaire sans cicatrice
L’augmentation mammaire reste l’une des principales interventions de chirurgie plastique esthétique dans le pays. L’utilisation d’un implant mammaire est une méthode très efficace et rapide pour obtenir une augmentation mammaire, en raison de la mise en place immédiate de l’implant. La mise en place de l’implant nécessite toutefois une incision quelque part pour introduire l’implant dans la poche mammaire.
L’augmentation mammaire ou réduction des seins sans cicatrice consiste à utiliser une approche incisionnelle au niveau du sein. Cela se fait plus facilement par la région axillaire (aisselle). Il y a des plis cutanés naturels dans l’aisselle (les cicatrices sont toujours moins visibles et guérissent mieux lorsqu’elles sont placées le long d’un pli cutané), ce qui facilite la mise en place d’une incision. De plus, l’aisselle se trouve immédiatement sous le bord extérieur du muscle pectoral, là où vous souhaitez de toute façon placer des implants mammaires.
Une très petite incision de 2,5 cm (1 pouce) peut être pratiquée immédiatement sous le bord du muscle, dans un pli de la peau. En raison de cette petite taille, les implants mammaires salins doivent être utilisés car ils sont insérés dégonflés. Cela signifie qu’elles sont enroulées comme un burrito, insérées à travers l’incision et sous le muscle, et gonflées après avoir été mises en place par un long tube détachable. En raison de la petite taille de l’incision, il n’est pas possible d’utiliser des implants en gel de silicone car ils sont plus gros et pré-remplis par le fabricant. (Il est possible de placer des implants en silicone par cette incision, mais elle doit être beaucoup plus grande… car les implants pectoraux sont placés par cette même incision).
Bien qu’il existe une autre approche incisionnelle non mammaire à utiliser, le nombril ou l’ombilic, cela nécessite une dissection à travers les tissus abdominaux, ce qui crée une douleur à deux endroits plutôt qu’un seul. Je ne vois aucun avantage à l’approche transombilicale par rapport à l’approche transaxillaire.
L’augmentation mammaire sans cicatrice est possible depuis un certain temps en utilisant une incision axillaire. Des sutures dissolvables sont utilisées pour fermer l’incision et aucun soin de la plaie n’est nécessaire par la suite. On peut se raser et utiliser des déodorants une semaine après l’opération. La cicatrice de l’aisselle guérit si bien qu’elle est pratiquement impossible à détecter chez la plupart des patients dans les mois qui suivent l’opération d’augmentation mammaire.